La Chine et la COP21 (3). Après des années d'apathie, le pouvoir se réveille
Pékin est ces jours-ci paralysée par une alerte rouge à la pollution. Face à l'aggravation de la crise environnementale, le gouvernement chinois multiplie les engagements, notamment en matière de pollution de l'eau et de l'air. Mais les lois nationales sont en général peu ou pas appliquées au niveau local.
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Pékin, de notre correspondant. - En mars 2014, lors de la réunion annuelle des deux assemblées, le premier ministre Li Keqiang a annoncé que la Chine s'apprêtait à « déclarer la guerre contre la pollution » pour souligner la détermination du gouvernement à régler la crise environnementale. Cette déclaration constitue une reconnaissance de cette crise et des risques qu'elle comporte pour le pouvoir au plus haut niveau de l'État.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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