Xi Jinping a fait de la campagne contre la pauvreté l’un des principaux outils de légitimation de son pouvoir. L’appareil de propagande lui donne une place majeure.
À l’issue de la session parlementaire, Xi Jinping a imposé la fin des réformes et de l’ouverture initiées en 1978. Concentration du pouvoir au sommet, interférence du Parti dans le travail de l’État et dictature personnelle : tous les problèmes identifiés à l’époque par Deng Xiaoping sont aujourd’hui présentés comme les solutions.
Alors que le « parlement » chinois adoubait Xi Jinping, des élections législatives se tenaient à Hong Kong ce dimanche. L’opposition démocratique, issue de ce qui avait été appelé la «révolution des parapluies», n’a pas réussi son pari et n’emporte que deux sièges sur quatre. Pas à pas, Pékin renforce son emprise sur cette région à statut spécial.
Wang Dan, ancien leader étudiant du mouvement de la place Tiananmen de Pékin en 1989, était de passage à Paris pour donner une série de conférences sur l’impact du mouvement démocratique aujourd’hui. Mediapart a pu le rencontrer pour recueillir son témoignage et son analyse de la Chine contemporaine.
Neuf habitants du village de Wukan viennent d'être condamnés à des peines de prison ferme à l'issue d'un procès expéditif. En 2012, les revendications des villageois sur leurs terres avaient trouvé un écho favorable auprès des autorités, et attiré l'attention des médias internationaux. Un lointain souvenir.
Les membres du parti communiste chinois « doivent s’unir autour du comité central et de son noyau dur, le camarade Xi Jinping ». C’est par cette expression absconse que le parti communiste chinois consacre le pouvoir du secrétaire général.
Le premier scrutin depuis la révolution des parapluies de 2014 a été marqué par une participation record, et l’entrée au conseil législatif de la génération Occupy Central et des localistes. Le camp démocrate en sort radicalisé et renforcé.
Les aveux télévisés et les condamnations se multiplient pour les victimes de la vague de répression du 9 juillet 2015. Les procès de quatre des dix-huit défenseurs des droits de l’homme encore en détention se sont tenus cette semaine, laissant apparaître la volonté du régime de se justifier offensivement et médiatiquement, plutôt que d'entretenir le silence vis-à-vis de ses opposants.
Mort en 2005 après seize ans de résidence surveillée, Zhao Ziyang fut l’un des artisans des réformes à l’origine du miracle économique chinois et l'un des principaux soutiens au mouvement de Tian'anmen. La publication de ces textes rappelle la liberté relative qui existe à Hong Kong par rapport au continent.
Un rapport publié par l'association des journalistes hongkongais dénonce le contrôle idéologique grandissant de Pékin sur la région administrative spéciale. La veille, une grosse manifestation s'est tenue contre l’incapacité du gouvernement à tenir tête à Pékin.
L'année 2015 a marqué une étape fondamentale dans la révolution silencieuse menée par le nouvel homme fort de la République populaire de Chine. Répression de la société civile, purges, centralisation du pouvoir, sont autant d'éléments clefs du style de gouvernement du secrétaire général du Parti.
Pékin est ces jours-ci paralysée par une alerte rouge à la pollution. Face à l'aggravation de la crise environnementale, le gouvernement chinois multiplie les engagements, notamment en matière de pollution de l'eau et de l'air. Mais les lois nationales sont en général peu ou pas appliquées au niveau local.