Europe Analyse

En Italie, le blocage politique ne fait que commencer

Matteo Renzi a finalement présenté sa démission mercredi 7 décembre, accélérant la perspective d’élections anticipées. Mais le problème reste entier : l’Italie n’a plus de loi électorale valable pour permettre la tenue d’un scrutin.

Amélie Poinssot

Il a fini par démissionner. Le rottamatore – littéralement celui qui envoie les vieilles voitures à la casse –, qui était arrivé début 2014 par un tour de force à la tête du Parti démocrate (PD) et à la tête du gouvernement italien, a lâché le navire mercredi soir, quatre jours après une défaite magistrale sur le référendum qu’il avait convoqué. Matteo Renzi laisse le pays dans une situation économique catastrophique, mais surtout dans un blocage politique complet.

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