Persécutés en Birmanie, les Rohingyas reprennent le chemin de l'exode
La minorité musulmane de l’État Rakhine est de nouveau victime d’une répression féroce de la part de l’armée birmane. Depuis début octobre, 30 000 personnes ont fui les combats. L'ONU parle de « nettoyage ethnique » et Aung San Suu Kyi est de nouveau épinglée pour son inaction.
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Bombay (Inde), de notre correspondant.- Une minorité musulmane, les Rohingyas, dont personne ne veut depuis des lustres. Une dirigeante, Aung San Suu Kyi, qui peine, un an après sa victoire électorale historique, à trouver ses marques vis-à-vis de l’armée birmane. Un pays voisin, le Bangladesh, aux prises avec l’autoritarisme grandissant d’un gouvernement qui jette ses opposants en prison par milliers. Et pour finir, l’ombre menaçante de l’organisation État islamique, qui cherche de nouvelles bases en Asie pour compenser ses pertes de terrain en Irak et en Syrie. Ce qui est en train de se jouer sur les 270 kilomètres de frontière séparant la Birmanie du Bangladesh a toutes les apparences d’une poudrière.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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