JO de Sotchi : Poutine communique à tout-va pour faire oublier les attentats
À moins d'un mois des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, le président russe se met en quatre pour peaufiner l’image d’un régime capable de lâcher du lest en matière de droits de l’homme et de garantir la sécurité sur son territoire. L’envers du décor est nettement plus chaotique.
LeLe compte à rebours a commencé et depuis la mi-décembre, les décisions et les événements se sont succédé à un rythme soutenu. Il y a eu la libération de l’ancien oligarque Mikhaïl Khodorkovski, offerte par Vladimir Poutine à l’Occident et encore entourée de nombreuses zones d’ombre, puis celle des Pussy Riot et des activistes de Greenpeace. Mais ces « gestes » ont été éclipsés par les 34 morts et 70 blessés des deux attentats sanglants de Volgograd (ex-Stalingrad), le 29 et le 30 décembre, qui font soudain planer une ombre sur le bon déroulement des Jeux. À ce jour, les explosions n’ont pas été revendiquées, et seules quelques informations parcellaires et contradictoires ont percé sur les avancées de l’enquête. Avant qu’une chape de silence ne s’abatte sur les médias russes puisque la plupart des journaux suspendent leur parution entre le 31 décembre et le 14 janvier en raison d’une longue série de jours fériés.