Les médias italiens étaient en grève vendredi 9 juillet contre une loi qui prévoit d'interdire à la presse de divulguer des enregistrements audio et vidéo pendant une procédure judiciaire. Avec cette loi, une nouvelle étape est franchie dans la tentative de mainmise de Silvio Berlusconi sur les médias.
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Kiosques vides en Italie, vendredi 9 juillet. Presque tous les journaux, les télévisions, les radios et les sites web étaient en grève pour protester contre la loi du gouvernement Berlusconi qui prévoit d'interdire la divulgation par la presse d'enregistrement audio et vidéo pendant une procédure judiciaire. Une affaire qui fait écho à l'actualité française, où les enregistrements de Liliane Bettencourt révélés par Mediapart sont au cœur des débats. Le projet de loi a été adopté au Sénat le 10 juin et doit encore être voté par la Chambre des députés. Il prévoit jusqu'à deux mois de prison et une amende pouvant atteindre 464.700 euros pour les médias diffusant des écoutes ou des enregistrements audio et vidéo pendant le déroulement d'une enquête judiciaire. Berlusconi défend ce texte au nom du respect de la vie privée et des droits de la défense mais l'opposition de gauche et la majorité des médias voient dans cette loi un moyen pour «il Cavaliere» d'empêcher la divulgation d'informations compromettantes à son sujet.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Human Rights Watch a analysé durant deux ans 164 outils numériques destinés aux élèves de 49 pays durant la pandémie afin qu’ils puissent continuer à suivre leurs cours. 89 % « surveillaient les enfants, secrètement et sans le consentement de leurs parents ».
L’écrivain péruvien de 86 ans, entré à l’Académie française en fin d’année dernière, vient de déclarer sa préférence pour Bolsonaro face à Lula. Cette nouvelle prise de position politique reflète un parcours intellectuel de plus en plus contesté, marqué par des soutiens à des figures d’extrême droite en Amérique mais aussi de la droite dure en Espagne. Une enquête du n° 20 de la « Revue du Crieur », disponible en librairie.
Les élections législatives fourmillent de cas de « parachutages ». Volontiers dénoncés, sont-ils si choquants ? La pratique, parfois assumée, n’a pas toujours été mal vue par le passé. Si elle reste sulfureuse, c’est à cause des failles de la représentation dont elle est le symptôme.
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