Au Brésil, l'ampleur prise par le scandale Petrobras menace Dilma Rousseff
Deux mois après le début de son second mandat, la popularité de la présidente brésilienne est au plus bas. En cause : le scandale de corruption au sein de l'entreprise nationale pétrolière. 49 politiques sont montrés du doigt, dont le président du Parlement Eduardo Cunha et celui du Sénat Renan Calheiros. La politique d'austérité imposée à la population est aussi de plus en plus critiquée.
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De notre correspondante à Rio de Janeiro.- La nuit vient de tomber sur São Paulo ce 8 mars 2015, lorsque Dilma Rousseff apparaît sur tous les écrans de télévision et les radios. La présidente profite de la célébration de la Journée internationale de la femme pour prendre la parole et défendre sa politique. À Pinheiros, Higienopolis, Jardins et Vila Madalena, les quartiers chics de la capitale économique du pays, la solennité fait place à un tintamarre. Sans sortir de chez elles, des familles entières se sont installées à leurs balcons et fenêtres pour taper sur des casseroles.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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