Bosnie-Herzégovine : la peur d’une nouvelle guerre
Depuis l’été, l’angoisse ne cesse de monter dans un pays en crise permanente depuis le retour à la paix, fin 1995. Alors que l’entité serbe a entamé une « sécession qui ne dit pas son nom », beaucoup d’habitants craignent le pire et se préparent déjà à partir.
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Sarajevo (Bosnie-Herzégovine).– À Sarajevo, chacun connaît quelqu’un qui a retiré ses économies de la banque ou qui stocke des pâtes et du riz. Sur les murs, on a vu refleurir les graffitis « Ja sam za mir » (« Je suis pour la paix »), comme à l’automne 1991, quand les bruits de bottes se rapprochaient dans la Yougoslavie moribonde. Meurtrie par le plus long siège de l’histoire moderne, il y a un peu plus d’un quart de siècle, la capitale bosnienne se prépare à la possibilité d’un nouveau conflit. Les mêmes paroles reviennent inlassablement : « Il y a 30 ans, on ne voulait pas croire que la guerre arriverait chez nous, cette fois, on préfère anticiper. »
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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