Dans la Hongrie d’Orbán, la culture entre bâillon et autocensure

Le domaine de la direction de l’esprit – notamment le monde de la musique – n’échappe pas à l’art du premier ministre hongrois d’étouffer la démocratie, tout comme la contestation de son régime. Viktor Orbán sait gratifier et réprimer, en même temps.

Florence La Bruyère (La lettre du Musicien)

11 mars 2023 à 18h17

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C’est une maison de verre au toit en forme de nuage. Située dans un grand parc de Budapest, la Cité hongroise de la musique fête son premier anniversaire. Fleuron du grand projet du gouvernement de Viktor Orbán – créer un quartier culturel, à l’instar du Quartier des musées de Vienne –, ce lieu d’exposition et de concert, dans lequel l’État a investi 50 millions d’euros, est plébiscité par les Hongrois : 850 000 visiteurs et 700 concerts en un an.

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