Date butoir pour les oppositions au président Nicolas Maduro: le 30 juillet, jour de l’élection des députés de l’Assemblée constituante. Si le scrutin a bien lieu, elles auront perdu une manche décisive. Plus l’échéance approche, plus le climat se tend. Et plus la liste des morts s’allonge.
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Des députés frappés à terre, d’autres la tête en sang, la cour intérieure de l’Assemblée nationale prise dans une épaisse fumée causée par des tirs de mortiers d’artifice… Le 5 juillet, lors de la fête nationale célébrant la déclaration d’indépendance du pays, le Parlement vénézuélien est pris d’assaut par des militants pro-Maduro. Tardivement évacués du bâtiment par la Garde nationale bolivarienne (la gendarmerie), ils ont bloqué les sorties tout l’après-midi.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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