Le scandale des cellules STAP, pseudo-découverte scientifique due principalement à une jeune biologiste de l’institut japonais Riken, Haruko Obokata, vient de connaître un triste rebondissement : Yoshiki Sasai, l’un des chercheurs confirmés qui encadraient les recherches d’Obokata, et co-signataire de deux articles où elle décrivait les soi-disant cellules STAP, s’est suicidé.
LeLe scandale des cellules STAP, pseudo-découverte scientifique due principalement à une jeune biologiste de l’institut japonais Riken, Haruko Obokata, vient de connaître un triste rebondissement : Yoshiki Sasai, l’un des chercheurs confirmés qui encadraient les recherches d’Obokata, et co-signataire de deux articles où elle décrivait les soi-disant cellules STAP, s’est suicidé. Selon le quotidien japonais The Mainichi, Sasai bénéficiait d’une aide psychologique depuis la révélation du scandale, en avril dernier. Obokata affirmait qu’un traitement par une solution acide pouvait rendre des cellules pluripotentes, c’est-à-dire leur donner des propriétés plus ou moins similaires à celles de cellules d’embryon. Mais il est vite apparu que ses deux articles, parus en janvier 2014 dans la revue internationale Nature, étaient entachés d’irrégularités, et contenaient des images trafiquées. Fin mai, une enquête menée par un comité de l’institut Riken concluait que Haruko Obokata s’était rendue coupable de fabrication de données, et en juillet la revue Nature annulait la publication. Sasai, qui a été le directeur scientifique d’Obokata à l’institut Riken, semble avoir été très atteint par le scandale. Le 5 août, il a été retrouvé pendu à une rampe d’escalier.