Extrêmes droites : le laboratoire italien Reportage

En Italie, les opposants au pont de Messine défient le gouvernement  

Les opposants aux grands projets d’infrastructures sont dans le viseur du gouvernement d’extrême droite italien. Parmi eux, le mouvement No Ponte, mobilisé contre la construction du pont du détroit de Messine, a défilé samedi soir dans la ville sicilienne, et rassemblé au-delà de ses troupes habituelles.

Cécile Debarge

Messine (Italie).– S’il est une semaine en Italie où le pays sombre dans une léthargie estivale totale, c’est assurément celle du 15 août, ce sacro-saint Ferragosto aux airs de trêve générale. Pourtant, ce samedi 10 août, en fin de journée, les militants étaient plusieurs centaines à répondre à l’appel du mouvement No Ponte, qui est vent debout contre le projet de construction d’un « pont du détroit », censé relier la Calabre à la Sicile. Serpent de mer des politiques italiennes depuis les années 1970, ce pont est fortement voulu par le gouvernement de Giorgia Meloni et en particulier par l’actuel ministre des transports, Matteo Salvini.

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