Pour celles et ceux qui s’intéressent au dérèglement climatique et travaillent sur ce sujet depuis plusieurs années, qui pensent que ce n’est pas qu’un problème de chimie de l’atmosphère mais une question de société, la période actuelle est très étrange. Le sigle COP21, cette 21e conférence des parties de l’ONU, le nom technique du sommet du climat qui s’ouvre au Bourget le 30 novembre, est partout : sur les écrans publicitaires des couloirs du métro, dans les communiqués de presse des entreprises du CAC 40, dans les projets d’exposition d’art contemporain, dans les salles de cinéma, sur la tour Eiffel, sur des pommes cultivées en Moselle, dans les sondages d’opinion, entre les lèvres de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, dans les tweets de la station spatiale américaine. C’est indéniable : l’intérêt pour les négociations climatiques, en cours depuis vingt ans, dépasse enfin le cercle des experts. La perspective d’un accord contre le dérèglement du climat est devenue une question grand public.
#FREEMORTAZA
Depuis le 7 janvier 2023 notre confrère et ami Mortaza Behboudi est emprisonné en Afghanistan, dans les prisons talibanes.
Nous ne l’oublions pas et réclamons sa libération.