Le collectif «Faidherbe doit tomber» veut déboulonner un symbole du colonialisme
Un collectif d’associations s’est saisi du cas de Louis Faidherbe, ancien gouverneur du Sénégal, pour demander la suppression des références positives à la colonisation, visibles dans l’espace public en France mais aussi à Dakar et à Saint-Louis. Au-delà des symboles, il s’agit d’amorcer une réflexion sur la manière dont les mentalités restent imprégnées des théories racistes et brutales du colonialisme.
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Peu à peu, les crimes de la colonisation européenne en Afrique semblent remonter, les uns après les autres, à la surface. Comme si une loi naturelle avait décidé que l’odieux, lorsqu’il est resté impuni, ne peut demeurer éternellement camouflé. Des faits datant d’il y a deux siècles sont ainsi en train de resurgir, grâce à un groupe d’associations sénégalaises et françaises, initiateur d’une campagne baptisée « Faidherbe doit tomber ».
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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