Au cœur du séisme, la survie est difficile dans les montagnes d’Al-Haouz
Dans le village de Moulay Brahim, peu de maisons ont tenu le coup, et la plupart des habitants n’ont nulle part où aller. Un peu plus bas, à Asni, sur la route de Marrakech, qui se trouve à une quarantaine de kilomètres seulement, un hôpital de campagne et un camp de tentes ont été installés.
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AsniAsni, Moulay Brahim (Maroc).– « Ici, six personnes sont mortes. C’était la famille d’un couple qui venait de se marier. Ils sont restés coincés sous les décombres pendant vingt-quatre heures », raconte un jeune homme en marchant dans les ruines du village de Moulay Brahim, dans les montagnes d’Al-Haouz. Il parle rapidement, et en continu. Il montre un tas de gravats : « Là, des corps ont été retrouvés hier. Je suis passé par là cinq ou six fois depuis vendredi. » Il est sidéré. « Peut-être que j’ai marché sur eux. »