Corruption Analyse

Portugal: l’ancien premier ministre accusé de corruption massive

Le cas de José Socrates, ancien premier ministre socialiste responsable de la faillite du pays en 2011 et désormais accusé officiellement d'avoir encaissé 24 millions d'euros de pots-de-vin, passionne le Portugal. Il devrait intéresser tous ceux qui, en Europe, pensent que la corruption ronge les régimes démocratiques. 

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Au terme de près de quatre années d’enquête, le ministère public portugais a publié mercredi 11 octobre l’acte d’accusation, épais de 4 000 pages, de « l’opération Marques », une affaire de corruption politico-financière d’une ampleur sans équivalent en Europe occidentale. Au premier rang des 28 accusés, l’ancien premier ministre José Socrates fait face à 31 chefs d’accusation, pour corruption passive, blanchiment de capitaux, faux en écriture et fraude fiscale caractérisée. L’accusation conclut notamment que le dirigeant socialiste, au pouvoir à Lisbonne de 2005 à 2011, a reçu sur des comptes en Suisse quelque 24 millions d’euros en pots-de-vin.

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