Asie et Océanie

Taïwan : les anti-Pékin gagnent la présidentielle, mais perdent les législatives

L’archipel, un territoire revendiqué par Pékin, a élu samedi le candidat considéré comme un dangereux séparatiste aux yeux du Parti communiste chinois, l’actuel vice-président William Lai Ching-te. Son parti, le DPP, a cependant perdu la majorité au Parlement, signe de l’usure du pouvoir et de la désaffection d’une partie de l’électorat jeune.

François Bougon

C’est un luxe que les Chinois·es du continent ne peuvent s’offrir : celui de désigner directement leurs représentant·es au terme d’un processus démocratique. De l’autre côté du détroit, les près de 20 millions d’électrices et d’électeurs de Taïwan – un territoire que le Parti communiste chinois revendique, n’écartant pas d’avoir recours à la manière forte – le peuvent. Et les 70 % de taux de participation des élections présidentielle et parlementaire samedi 13 janvier montre que les Taïwanais·es ne s’en privent pas.

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