Le miracle ne s’est pas produit. À six mois de la conférence COP 21 (à partir du 30 novembre qui doit se tenir à Paris, il n’y a toujours pas de texte d’accord valable sur la table mondiale des négociations. Pas même pas une esquisse. À Bonn, viennent de se conclure deux semaines de discussions qui ont très peu fait progresser la rédaction du document dit de Genève : il a perdu quelques pages, a été nettoyé de répétitions, mais chaque article énumère toujours une série d’options, parfois contradictoires. Rien de concret n’a avancé concernant les piliers de l’accord : sa nature juridique et son périmètre, les modalités de suivi et de contrôle des objectifs nationaux de réduction de gaz à effet de serre proposés par les États, le niveau de financement et la part de fonds publics.
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