Hong Kong: la Chine perd patience face aux manifestants
Pour la deuxième journée consécutive, les vols à l’aéroport de Hong Kong sont suspendus. Alors que la contestation s’amplifie, les autorités gouvernementales ont de plus en plus recours à la violence pour arrêter le mouvement. Le gouvernement chinois menace d’intervenir. Cette stratégie de la peur ne dissuade pas les manifestants, persuadés que s’ils arrêtent leur mouvement cette fois-ci, « il n’y aura pas d’autre fois ».
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Hong Kong, correspondance.– Qui aurait imaginé le 9 juin, quand une foule pacifique emplissait les rues de Hong Kong contre le projet d’extradition vers la Chine, que la colère enflerait au point de parvenir à clouer au sol le trafic du huitième aéroport international du monde ? Qui aurait imaginé alors que l’armée chinoise montrerait les muscles au point de masser des chars aux portes de l’ex-colonie britannique ?
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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