Des dizaines, peut-être des centaines de milliers de morts : c’est le bilan de la guerre française contemporaine la moins connue. Menée au Cameroun à la fin des années 1950 pour empêcher l’Indépendance, elle se poursuivra ensuite pour éradiquer toute idée politique divergente.
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De notre envoyé spécial au Cameroun.– Une soirée de juin 2019 dans une villa sur les collines de Yaoundé : une diplomate du gouvernement de Paul Biya et un militant des droits humains devisent poliment. Comme ils ne partagent pas grand-chose politiquement, ils évitent les sujets qui fâchent. Au détour de la conversation, ils découvrent néanmoins qu’ils proviennent de la même région et qu’ils ont tous deux effectué leurs études secondaires dans la ville de Bafoussam. Et qu’ils possèdent un souvenir en commun. En janvier 1971, l’une était en quatrième et l’autre en sixième, lorsqu’ils ont été tirés hors de leurs classes de cours avec tous leurs camarades pour se rendre au grand carrefour qui fait office de place centrale de la ville.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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