International Analyse

Israël confronté aux conséquences des révoltes arabes

Assaut contre son ambassade au Caire, expulsion de son principal diplomate en Turquie... Tel-Aviv récolte les fruits de son arrogance et de son incapacité à se remettre en cause face aux bouleversements régionaux.

Thomas Cantaloube

Sur la place Tahrir du Caire, au début du mois de février, alors qu'Hosni Moubarak n'avait pas encore été expédié en retraite forcée, personne ne brûlait le drapeau israélien (ni américain d'ailleurs), comme lors de tant d'autres manifestations auparavant en Egypte. La révolte de la jeunesse égyptienne, comme en Tunisie, en Syrie, en Libye ou ailleurs, procédait de causes internes : absence de liberté et d'élections, chômage, corruption débordante... Pourtant, lorsque l'on se mettait à discuter avec les manifestants des changements qu'ils souhaitaient voir se réaliser dans une future (et alors hypothétique) Egypte libre et démocratique, la question des relations avec Israël revenait inéluctablement sur le tapis.

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