« Les pays les plus riches sont responsables de la catastrophe qu’affronte le Pakistan »
L’ancien ministre chargé du dérèglement climatique au Pakistan, Malik Amin Aslam, pointe le rôle des pays les plus pollueurs dans les inondations qui ont ravagé son pays. « Peut-être faudrait-il un Tribunal climatique international », déclare-t-il à Mediapart, alors qu’à la COP27, la question d’une compensation financière des dégâts causés par le réchauffement est enfin discutée.
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AncienAncien ministre chargé du dérèglement climatique au Pakistan et conseiller du premier ministre sur cette question entre 2018 et 2022, Malik Amin Aslam décrypte pour Mediapart les enjeux liés à la COP27, organisée en ce moment à Charm el-Cheikh, en Égypte. La question des « pertes et dommages », c’est-à-dire des dégâts irréversibles causés par le réchauffement planétaire, s’est enfin invitée à la table des discussions, alors que l’an dernier, à Glasgow, le sujet avait été balayé d’un revers de la main par de nombreux pays, dont la France.