Evasion fiscale : le «double irlandais» est mort, vive la «patent box»
Dans son budget 2015, l'Irlande a accepté de mettre un terme au système qui constitue la pierre angulaire des stratégies des multinationales pour échapper à l’impôt. Pour autant, le pays n'a pas renoncé à son statut de paradis fiscal pour entreprises.
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C’est un symbole qui s’effondre. Et même si sa disparition ne réglera pas tous les problèmes dans le champ de la taxation des entreprises, il faudra se souvenir de ce mardi 14 octobre. En présentant son budget 2015, le ministre irlandais des finances, Michael Noonan, vient d’annoncer la mise à mort du « double irlandais ». Ce montage fiscal affublé d’un étrange sobriquet constitue la pierre angulaire des stratégies montées par quelques-unes des plus grosses entreprises mondiales pour échapper à l’impôt, comme Mediapart le répète depuis maintenant deux ans.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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