«La justice pénale internationale véhicule des illusions»
Directrice juridique de Médecins sans frontières, Françoise Bouchet-Saulnier pense que les menaces occidentales de faire juger Bachar al-Assad par la justice pénale internationale pour ses crimes de guerre ne sont pas crédibles. Pour elle, le droit humanitaire en Syrie est mort dès 2011.
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Alors qu’Alep-Est croule sous les bombardements des avions syriens et russes et que ses habitants meurent et souffrent, Washington menace Moscou de sanctions tout en proposant l’ouverture d’un nouveau canal de négociations, tandis que Paris multiplie les gesticulations diplomatiques vaines. Après un voyage à Moscou où son collègue Serguei Lavrov l’a tout juste écouté, Jean-Marc Ayrault s’est rendu aux Nations unies, à New York, pour défendre devant le Conseil de sécurité un projet de résolution demandant l’arrêt des frappes sur Alep. Projet soutenu par 11 des 15 membres du Conseil, mais bloqué par un veto russe.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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