44 ans isolés en prison, ils découvrent Donald Trump en sortant
Robert King et Albert Woodfox, deux militants du Black Panther Party qui ont passé plusieurs dizaines d'années en cellule d'isolement en prison, sont de passage à Paris. Ils parlent des conditions carcérales, du racisme persistant aux États-Unis et de l'élection de Trump.
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RobertRobert King et Albert Woodfox représentent les deux tiers des « trois d’Angola». Le dernier compagnon de leur trio, Herman Wallace, n’est plus. Il est décédé en 2013, trois jours après sa libération de prison. Sa mémoire reste présente, surtout le sens de son combat. Les «trois d’Angola », comme ils sont connus dans le monde, étaient trois prisonniers politiques. Incarcérés pendant plusieurs dizaines d’années dans un pénitencier d’Angola, en Louisiane, ils ont refusé de plier et sont parvenus à susciter autour d’eux un mouvement international de solidarité pour lutter non seulement contre les incarcérations injustes, mais surtout contre l’isolement carcéral.