Comment les Etats-Unis ont choisi la torture sexuelle
Au lendemain du 11-Septembre, le gouvernement Bush systématise le recours à la torture. Les prisonniers de la « guerre contre le terrorisme » seront privés de leur humanité, frappés, « waterboardés ». Mais pas seulement : ils seront aussi humiliés, violés et agressés sexuellement, selon des méthodes validées au plus haut niveau du pouvoir américain. Cette enquête est publiée dans le cadre de l’opération « Zero Impunity », contre l’impunité qui protège les auteurs de violences sexuelles en conflit armé.
Anne-Laure Pineau et Sophie Tardy-Joubert (collectif YouPress)
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Cet automne 2016 est un été indien à Washington. Citrouilles et squelettes d’Halloween pendouillent dans les arbres rougeoyants des jardins de Georgetown, quartier huppé de la capitale fédérale. John Rizzo, ancien avocat général de la CIA, y coule une retraite tranquille. Chaque matin, il prend grand soin d’assortir ses chaussettes à son polo du jour, avant d’aller flâner dans les jolies ruelles de petits pavillons de briques colorées. Il y a quatorze ans, ce dandy aux cheveux de neige a fait partie du petit groupe de personnes qui, dans le secret du siège de la CIA, a rendu légale une nouvelle méthode d’interrogatoire. Des techniques poussées visant à « briser la résistance » des prisonniers de la guerre contre la terreur.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.