Venezuela: «Plus qu’une dictature, c’est une anarchie autoritaire»
Chavistes « critiques », ils ont soutenu la révolution de Hugo Chavez. Aujourd’hui, ils s’opposent à Nicolas Maduro et à l’élection de l’Assemblée constituante. Face au référendum informel organisé par l'opposition ce 16 juillet, l’ex-défenseure du peuple Gabriela Ramirez explique son choix du « ni ni ».
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Les pro-Maduro n’y voient que la démarche marginale de « traîtres ». Les adversaires traditionnels du chavisme, réunis au sein de la coalition de la MUD (Table de l’unité démocratique), la considèrent comme le symptôme d’un régime à l’agonie, tout en s’en méfiant… Une nouvelle vague de départs de personnalités proches du pouvoir chaviste a vu le jour après la convocation de l’élection d’une Assemblée constituante par le président Nicolas Maduro. Ce scrutin se déroulera le 30 juillet, alors que les manifestations contre le gouvernement sont quasi quotidiennes.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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