Depuis quinze ans, la droite israélienne et les radicaux islamistes se nourrissent l'un de l'autre. Cette quatrième guerre de Gaza en huit ans n'est que la somme des calculs politiques des deux camps pour se renforcer ou se maintenir. Au détriment des populations et de toute perspective d'un accord de paix. Israël conforte ainsi un peu plus sa suprématie.
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L'unL'un n'a pas d'avenir sans l'autre, et inversement. La droite israélienne du Likoud et le Hamas palestinien se montrent une fois de plus face à face dans le fracas des armes. Ils sont en réalité côte à côte, avides d'engranger les bénéfices politiques de la fureur guerrière qu'ils ont déclenchée sur la bande de Gaza. Cette nouvelle guerre, la quatrième en huit ans, vient encore une fois souligner les nouveaux rythmes du conflit israélo-palestinien. Il faut tous les deux ans environ un conflit, dans lequel chacune des deux parties – droite israélienne et radicaux palestiniens – vient se régénérer et regagner la légitimité entamée ou perdue durant la période précédente.