En Tunisie, le peuple devra choisir entre «la peste et le choléra»
Deux candidats dits « antisystème », un juriste partisan de la peine de mort sans aucune assise politique ni financière et un magnat accusé de corruption en prison, sont qualifiés pour le second tour de l’élection présidentielle tunisienne. C’est tout à la fois un tremblement de terre et Kafka au pays de la rescapée des printemps arabes.
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Le séisme attendu s’est produit en Tunisie. Deux candidats dits « antisystème », Kaïs Saïed et Nabil Karoui, sont en lice pour devenir le prochain président de l’exception du monde arabe : la jeune et fragile démocratie tunisienne. Et l’un d’entre eux, Nabil Karoui, a été plébiscité alors qu’il se trouve en prison depuis le 23 août, arrêté dix jours avant le début de la campagne, pour fraude fiscale et blanchiment d’argent.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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