En lançant l’offensive en Syrie, Erdogan mène aussi une guerre intérieure
Derrière les motifs sécuritaires et humanitaires affichés par Ankara pour justifier l’intervention de son armée contre la région kurde syrienne du Rojava, l’opération « Source de paix » vise à affaiblir et diviser l’opposition après les déboires électoraux du parti présidentiel.
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Istanbul (Turquie), de notre correspondant.– Officiellement, l’opération « Source de paix », lancée le 9 octobre par l’armée turque contre la région auto-administrée du nord-est de la Syrie, a pour objectif d’établir une « zone de sécurité » de 30 km de profondeur le long de la frontière turque afin de contrer la menace « terroriste » des milices kurdes locales, assimilées par la Turquie aux rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qu’elle affronte depuis trente-cinq ans sur son propre sol.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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