International Note de veille

Au Salvador, le candidat de la guérilla sacré par le web 2.0

Mauricio Funes, un ancien journaliste de télévision, a remporté, dimanche 15 mars, l'élection présidentielle au Salvador avec plus de 51 % des suffrages. Sa victoire, qui met fin à vingt ans de règne de la droite dans ce pays d'Amérique centrale, sonne aussi le glas des campagnes politiques classiques. Car c'est sans le soutien des grands médias traditionnels que celui-ci a remporté la présidentielle.

Constance Le Bihan

Le 15 mars, le plus petit Etat d'Amérique centrale, coincé entre le Honduras et le Guatemala, fort de ses 7 millions d'habitants, a élu son président. Mauricio Funes, un ex-journaliste de 49 ans, s'est attiré les faveurs de 51% des votants. Et avec lui, c'est le Front farabundo marti de libération nationale, le FLMN, un parti issu d'une guérilla marxiste proche du mouvement sandiniste nicaraguayen, qui débarque sur le devant de la scène politique institutionnelle. Après le Venezuela, la Bolivie, l'Uruguay ou l'Equateur, voici le Salvador qui, à son tour, donne un camouflet à la droite, à son parti, l'Alliance républicaine nationaliste, Arena, et à son candidat, Rodrigo Avila, ancien directeur de la police fédérale.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter