À Bruxelles, l’intense lobbying de l’industrie de l’armement

L’industrie de l’armement n’a pas attendu la guerre en Ukraine pour mener un intense lobbying à Bruxelles, afin de démontrer les vertus « sociales », « durables » ou encore « stabilisatrices » des activités de ventes d’armes. Dans les rapports officiels de l’UE, ces éléments de langage commencent à s’imposer.

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La guerre, c’est la paix. La destruction, c’est la « stabilité ». Les armes ont une vocation sociale. L’argumentaire semble absurde. Il trouve pourtant, depuis l’éclatement de la guerre en Ukraine, un écho inédit. Car pour ne pas se priver de nouvelles sources de financement disponibles à Bruxelles, les dirigeant·es de l’industrie de l’armement – ou les lobbyistes qui les représentent – ont décidé de convoquer Orwell dans le texte : ils insistent sur les vertus « sociales », « durables » ou encore « stabilisatrices » des activités de ventes d’armes.

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