Nicolas Sarkozy est, en mars 2011, l’initiateur et le plus farouche acteur d’une intervention armée en Libye qui aboutit au renversement et à la mort de Kadhafi. Lancée sur la base de fausses informations, l’entreprise guerrière est un fiasco.
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Six ans après le renversement et la mort du colonel Kadhafi, la France paie au prix fort une guerre dont Nicolas Sarkozy fut l’initiateur et le plus ardent protagoniste. La Libye est devenu un « impératif de sécurité national, régional et international », a souligné Emmanuel Macron, mardi 25 juillet. Deux semaines plus tôt, le 11 juillet, Jean-Yves Le Drian, ministre des affaires étrangères après avoir été durant tout le quinquennat Hollande ministre de la défense, décrivait en ces termes la situation devant les députés: « La Libye souffre de l’absence d’État et de l’anarchie qui en découle […]. Ce pays est source de grands périls pour nous »(lire son audition ici).
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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