Biélorussie : des exilés racontent l’enfer aux portes de l’Europe

Pris au piège d’une crise entre l’Europe et le régime autoritaire de Loukachenko, plusieurs milliers de Syriens, Irakiens, Libanais ou Yéménites sont toujours coincés entre la Biélorussie et la Pologne. La zone est toujours interdite aux journalistes. Mais des migrants parviennent à communiquer depuis l’intérieur.

Hussam Hammoud, Céline Martelet et Noé Pignède

17 novembre 2021 à 11h30

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Des barbelés givrés au petit matin derrière lesquels se tiennent des hommes, des femmes et des enfants, emmitouflés dans des manteaux et coiffés de bonnets. Face à eux, de l’autre côté du grillage, des soldats polonais. Depuis le lundi 8 novembre, ces images circulent dans les médias et sur les réseaux sociaux. Mais rien de plus. Et pour cause : des deux côtés de cette frontière dressée à la hâte, aucun journaliste n’est autorisé à travailler. Seules les chaînes et agences proches du régime autoritaire du président biélorusse Loukachenko peuvent approcher la frontière.

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