Armes de la terreur : la faillite de l'Europe

Au nom de la libre circulation des marchandises, Bruxelles a laissé prospérer en Europe un marché de vente d'armes “neutralisées” qui a permis d'alimenter les terroristes de janvier et novembre 2015. Malgré plusieurs alertes, la loi n'a pas été changée.

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Peu après 13 heures, le vendredi 9 janvier 2015, un homme emmitouflé dans une doudoune noire avec une capuche cerclée de fourrure déambule sur le trottoir qui longe l’Hyper Cacher, l’épicerie juive de la Porte de Vincennes. En marchant, il installe une caméra GoPro sur son ventre. L’homme s’immobilise devant l’entrée. La porte s'ouvre, l’individu ne bouge plus. Il finit par déposer sur le bitume le sac de sport qu’il portait en bandoulière, fouille à l’intérieur, écarte une première kalachnikov pour mieux se saisir d’une seconde. Il repose le chargeur incurvé contre sa cuisse, l’index de sa main droite se porte sur la queue de détente tandis que sa main gauche rabat le sac de sport qu’il épaule. Ainsi équipé, Amedy Coulibaly se redresse et fait face à l’Hyper Cacher. Il dirige le canon de son fusil-mitrailleur vers l’intérieur du magasin et presse une première fois la détente.

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