Coronavirus: le transport aérien aux avant-postes des ruptures à venir
Secteur fétiche du néolibéralisme depuis Reagan, le transport aérien est aujourd’hui à terre avec l’épidémie du coronavirus. Les compagnies aériennes crient au secours, les gouvernements se disent prêts à les renationaliser. L’aérien est-il le symbole de ce qui nous attend ?
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IlIl n’en croit pas ses yeux ou plutôt ses oreilles. Depuis les années 1980, cet acteur de l’aéronautique, qui a demandé l’anonymat, a vécu toutes les secousses du monde de l’aéronautique et de l’aérien : la grande grève des contrôleurs aériens aux États-Unis en 1980, considérée comme la grande victoire des idées néolibérales, la déréglementation totale du secteur dans tout le monde occidental qui s’est ensuivie, les privatisations des compagnies aériennes nationales, les batailles sans fin entre l’Europe et les États-Unis contre les subventions d’État pour les constructeurs aéronautiques, la croissance effrénée du secteur en faveur de la mondialisation.
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