Ulcan continue d'agir, le gouvernement français continue de se taire
En deux jours, trois patrons de presse, Daniel Schneidermann, Pierre Haski et Denis Sieffert ont été la cible de signalements téléphoniques mensongers, provoquant l’intervention de la police. Le procédé est celui utilisé par le hacker franco-israélien, Grégory Chelli, alias Ulcan.
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Cela fait des mois que cela dure. Un homme en est probablement mort. Et ça recommence. Depuis le début du mois, plusieurs personnalités, militants et journalistes, ont été victimes de signalements téléphoniques mensongers en pleine nuit, provoquant l’intervention, parfois spectaculaire, de la police. Ces deux derniers jours, ce sont trois patrons de presse qui ont été ciblés à leurs domiciles : Daniel Schneidermann (Arrêt sur images) ; Pierre Haski (Rue89) et Denis Sieffert (Politis). Les locaux de l’hebdomadaire Politis ont également été visés. Le procédé est celui utilisé par le hacker franco-israélien, Grégory Chelli, alias Ulcan.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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