Les eaux usées des villes, remèdes à la tourmente alimentaire?

C'est une conséquence de l'urbanisation galopante de la planète : l'agriculture se développe au cœur des immenses villes de l'hémisphère sud, de Lagos à Katmandou. Souvent, ces terres sont irriguées par des eaux usées. Publiée ce lundi, une étude met en garde contre les risques sanitaires mais montre aussi que ces cultures pourraient devenir la solution pour nourrir les citadins les plus démunis.

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Et si la croissance exubérante des mégalopoles de l'hémisphère sud était l'une des principales causes de la crise alimentaire qui étrangle les pays en développement depuis le début de l'année ? Après tout, ces zones urbaines grignotent chaque jour un peu plus de terres sur les champs – on compte 3,3 milliards de citadins sur la planète, et ce chiffre devrait grimper à 5 milliards en 2030. Et consomment, en des quantités de plus en plus importantes, les litres d'eau autrefois réservés à l'agriculture.

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