À Bruxelles en 1520, le peintre Albrecht Dürer s’enthousiasme pour les pièces du « trésor » envoyé par Hernan Cortés depuis le Nouveau-Mexique. Cinq cents ans plus tard, l’Europe est toujours aux prises avec les mémoires de cette expansion brutale. Cinquième épisode de notre série.
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Bruxelles (Belgique). Dans les souterrains obscurs du palais de Coudenbergh détruit, un monticule de gravas et de terre, coiffé de grandes dalles grises, attire l’œil. Le sol de l’ancienne salle d’apparat du palais ducal de Bruxelles s’est affaissé à cet endroit, et cette portion témoin a traversé les siècles. Le reste du château, lui, est parti dans un incendie en 1731. C’est dans cette salle, sans doute, qu’Albrecht Dürer, foulant ces dalles de pierre, fut le spectateur d’une exposition sans précédent pour l’époque. Charles Quint y exposa, pendant quelques jours, son trésor mexicain.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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