Nicolas Sarkozy, comme Jacques Chirac en Afrique du Sud en 2002,avait du souffle, hier, à Copenhague. Mais cela ne suffit pas à faire tourner les éoliennes que l'UMP combat par ailleurs. Et pas plus à faire avancer un accord que plus grand-monde n'attend. La douzième chronique de Claude-Marie Vadrot, vieux routier des conférences internationales sur le climat.
EnfinEnfin seuls ! Hésitant entre égoïsmes nationaux et politique de l'autruche, les chefs d'Etat et les Nations unies ont enfin réussi à nettoyer le centre des conférences ! Ils s'y retrouvent maintenant entre eux, à l'abri des regards indiscrets et surtout des questions gênantes. En catastrophe, la municipalité de Copenhague a offert aux associatifs expulsés un local pour continuer à se réunir. D'abord il est lugubre, ensuite il n'a accueilli hier que quelques dizaines de personnes découragées. Enfin, c'est auprès des délégations que les représentants de la société civile voulaient se trouver. Pour faire pression, pour tenter d'éviter les petits meurtres entre amis des écosystèmes et de la planète.