Les militaires chargés d’assurer la sécurité de la frontière nord d’Israël ont la mémoire courte. Vingt ans après avoir constaté, à leurs dépens, l’échec de leur stratégie de « zone tampon » au Sud-Liban, et assisté à la débandade de la milice locale chargée de la défendre face au Hezbollah, ils tentent aujourd’hui de créer, à l’est du plateau du Golan, entre le sud de la Syrie et Israël, une nouvelle « zone tampon », dont la défense serait assurée par une dizaine de groupes rebelles sunnites syriens, armés et financés par l’armée israélienne.
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