Les échanges Sud-Sud vont sauver l’Afrique du marasme
Alors que la crise continue de se propager dans le monde, les risques encourus par l'Afrique se précisent. Un rapport coproduit par l'OCDE, l'Onu et la Banque africaine de développement, qui vient d'être publié, prédit un «ralentissement brusque» de la croissance. Sans pour autant tomber dans le catastrophisme : les échanges commerciaux avec les pays émergents d'Asie devraient atténuer la casse. Voici quatre raisons d'y croire.
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OnOn s'attendait à un rapport déprimant de bout en bout. Il y a effectivement lectures plus réjouissantes que ces Perspectives économiques en Afrique 2009, publiées lundi 11 mai, sur l'impact de la crise sur le continent. Mais tout n'est pas si sombre dans ce panorama dressé par trois institutions de référence - le Centre de développement de l'OCDE, la commission économique des Nations unies pour l'Afrique (Uneca) et la Banque africaine de développement (BAD), qui tenait son assemblée annuelle en fin de semaine dernière à Dakar.