Le « choc microbien » et « l’échange colombien » ont radicalement transformé le demi-millénaire qui a suivi l’arrivée des Européens sur les continents américains. Au point de faire oublier l’existence d’un autre modèle de vie et de biodiversité.
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BrésilBrésil, envoyé spécial.– Manaus possède deux amants : son port et son opéra. Les deux se connaissent bien et sont intimement liés. Même si l’époque de la ligne maritime régulière entre Liverpool et Manaus, lors du « boom » du caoutchouc, n’est qu’un lointain souvenir et qu’il n’y a définitivement plus de rumeurs sur les concerts de Sarah Bernhardt au milieu de la forêt, la « capitale » de l’Amazonie n’en reste pas moins un carrefour d’échanges important. Le port continue d’accueillir aussi bien des cargos transatlantiques à 1 600 kilomètres de l’océan que des caboteurs en bois qui transportent les habitants des villages le long de l’Amazonie et du rio Negro. L’opéra, quant à lui, demeure autant le symbole d’une grandeur passée que la promesse d’un avenir prometteur. Pour coller à l’époque, on lui a adjoint un stade de football, gigantesque et magnifique, désormais vide, à la faveur du mondial de foot de 2014, qui ne devait laisser aucun recoin du Brésil isolé.
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