Berlin (Allemagne), de notre correspondant.- Le parti libéral a-t-il eu raison de refuser la construction heurtée et forcée, presque contre nature, d’une coalition gouvernementale dite « Jamaïque » ? L’annonce unilatérale du FDP, faite dimanche soir un peu avant minuit, est-elle à classer dans la catégorie de la trahison politique dûment préparée ? Deux mois après les élections du 24 septembre et un mois après le démarrage de discussions dites « exploratoires », lancées pour savoir si une coalition jamais vue en Allemagne, et réunissant le parti conservateur d’Angela Merkel (CDU), le parti chrétien-social bavarois de Horst Seehofer (CSU), le parti libéral de Christian Lindner (FDP) et enfin le parti écologiste représenté par le tandem Katrin Göring-Eckardt et Cem Özdemir, était possible, la chancelière Angela Merkel se retrouve à la case départ : sans nouveau gouvernement et face à un paysage politique en mille morceaux.
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