« Les talibans reviennent à leur justice des années 1990 »
Les dernières annonces des talibans appelant à lapider, amputer, exécuter les auteurs de crimes et délits, ainsi que leurs nouvelles atteintes aux droits des femmes, rappellent qu’en quarante ans, ils n’ont jamais dévié du cœur de leur programme politique, rappelle le chercheur Adam Baczko.
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DimancheDimanche 13 novembre, Haibatullah Akhundzada, le chef suprême des talibans, a appelé à une stricte application de la loi islamique en Afghanistan, et à recourir pour les crimes et délits aux châtiments corporels, c’est-à-dire aux exécutions publiques, aux lapidations et aux amputations, comme lors du premier règne des talibans, de 1996 à 2001. Il signe ainsi le durcissement du régime, quinze mois après leur retour triomphal au pouvoir.