L’argent libyen de Sarkozy Enquête

DC-10: le plan secret du clan Sarkozy pour blanchir le cerveau de l'attentat

Selon de nouveaux documents réunis par un élu de Tripoli, Thierry Herzog, l’ami et avocat de Nicolas Sarkozy, a offert, en novembre 2005, de faire annuler le mandat d’arrêt et la condamnation visant Abdallah Senoussi, le beau-frère de Kadhafi condamné à perpétuité pour l’attentat contre le DC-10 d’UTA en 1989. Il a été conduit à Tripoli par Me Francis Szpiner, l’avocat des victimes de l’attentat.

Karl Laske et Fabrice Arfi

C’est une nouvelle preuve du pacte de l’équipe de Nicolas Sarkozy avec le régime libyen. Et avec son côté le plus obscur. Des archives de l’ancien régime réunies par un élu de Tripoli issu de la révolution, Samir Shegwara (lire son portrait ici), prouvent désormais qu’en 2005, un mois et demi après la première visite de Nicolas Sarkozy à Tripoli, son propre avocat, MThierry Herzog, s’est rendu dans la capitale libyenne pour y offrir « l’annulation » pure et simple de la procédure visant Abdallah Senoussi, le beau-frère de Mouammar Kadhafi, directeur des services secrets militaires, et condamné en France à perpétuité pour l’organisation de l’attentat contre le DC-10 d’UTA en 1989 (170 morts, dont 54 Français).

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter