A moins d'un séisme politique, Angela Merkel devrait rempiler, dimanche 27 septembre, pour un nouveau mandat. Quatre ans de plus à la tête de l'Allemagne. Qu'elle resigne pour une grande coalition avec le parti social-démocrate (SPD) ou qu'elle s'allie au parti — économiquement très — libéral, le FDP (hypothèse plus probable), Angela Merkel, première femme à diriger son pays, va continuer à surplomber la vie politique allemande. La campagne aura été terne. Fade comme le candidat social-démocrate et ministre des affaires étrangères, Franz-Walter Steinmeier. Fade comme Angela Merkel, ajoutent les méchantes langues. La «reine d'Allemagne», comme l'appelle Der Spiegel, a mené une non-campagne. Pas de polémiques. A peine quelques égratignures infligées au SPD avec qui elle gouverne depuis quatre ans. Quand même quelques piques contre l'extrême gauche, histoire de remobiliser l'électorat conservateur. Si peu.
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