La Paz (Bolivie), de notre correspondante.– Dans les rangs du MAS, le parti d’Evo Morales, les sourires se sont figés dimanche soir après la publication des résultats préliminaires portant sur 83 % des votes. Malgré les paroles rassurantes du chef de l’État, le premier président autochtone de l’histoire de la Bolivie au pouvoir depuis 2006, sur les marches du palais présidentiel – « Je ne suis pas seul, c’est pour ça que nous avons gagné aujourd’hui » –, la liesse n’était pas au rendez-vous. Celui qui dirige la Bolivie depuis près de 14 ans – il avait remporté sa première élection en 2005 – devra aller au second tour, lui qui n’a jamais eu à affronter de ballotage jusqu’ici.
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