La Chine s’apprête à entrer dans l’année du Rat. Mais cette année les célébrations à venir du Nouvel an lunaire, le 25 janvier, sont assombries par les craintes d’une épidémie due à un nouveau coronavirus – le 2019-nCoV –, qui, mercredi 22 janvier, avait entraîné 17 décès. Le cauchemar de 2003 – le Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) avait provoqué 774 morts, dont 349 en Chine et 299 à Hong Kong – ressurgit, d’autant plus que le pays va connaître une période de circulation intense en raison des fêtes : les Chinois rentrent dans leurs villes et villages natals pour les célébrer en famille. Ce qui est bien sûr propice à la propagation de la maladie. Par ailleurs, circonstance aggravante, Wuhan, capitale de la province centrale du Hubei et épicentre du virus, est un nœud ferroviaire et aéroportuaire. Les autorités ont annoncé la suspension de tous les transports urbains, bus, métro, ferry... dans la ville à partir de jeudi 23 janvier à 10 heures, ainsi que la fermeture de l’aéroport et la gare. « Sans raison particulière, les citoyens ne doivent pas quitter Wuhan », a annoncé le quartier général de prévention de l’épidémie de Wuhan.
Notre dossier: le monde déstabilisé par le coronavirus Note de veille
Un nouveau virus fait craindre à la Chine une contagion avant l’année du Rat
Un nouveau coronavirus, proche de celui du Sras (syndrome respiratoire aigu sévère), a provoqué la mort de 17 personnes en Chine. L’épicentre est la ville de Wuhan, un nœud ferroviaire et aéroportuaire dans le centre du pays. Avant les grands déplacements provoqués par les fêtes du Nouvel an lunaire, les autorités affirment tout mettre en œuvre et agir en toute transparence contrairement à l’épidémie de 2003.
22 janvier 2020 à 19h22