Au Haut-Karabakh, les identitaires français jouent à la guerre des civilisations
Des groupes identitaires français profitent du conflit au Haut-Karabakh pour se fédérer sous une identité religieuse. Leur engagement affiché en faveur de l’Arménie consiste surtout à mettre en scène un affrontement entre l’islam et la chrétienté, quitte à faire le jeu d’Erdogan.
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Les armes se sont tues, mais l’extrême droite française continue à faire du bruit. Dès la reprise du conflit opposant l’Arménie à l’Azerbaïdjan pour le contrôle de la république autoproclamée du Haut-Karabakh, le 27 septembre dernier, plusieurs groupes identitaires français se sont emparés de la situation du Caucase pour appeler à la défense de l’Arménie en tant que « premier royaume chrétien du monde », transformant un conflit territorial post-soviétique en affrontement millénaire entre l’islam et la chrétienté.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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